En économie, dans le domaine des ressources humaines et même dans le vocabulaire politique, la bienveillance est partout. Elle semble être une des valeurs-clés du management en 2017. Comment être un manager de la bienveillance ? Nous vous la partageons en quatre points.
Un choix d’organisation dans le long terme
De plus en plus d’entreprises se dotent de Chief Happiness Officer, littéralement la personne en charge du bonheur au sein de l’organisation. Le terme est sûrement un peu fort mais souligne une réalité nouvelle : il n’est désormais plus possible de diriger ses équipes que par la peur et la contrainte.
Quand on parle de bienveillance, il est surtout question de QVT, c’est-à-dire de qualité de vie au travail.
La QVT devient un enjeu majeur pour la marque employeur des entreprises qui ont parfois du mal à recruter des talents. Au-delà d’une simple mode managériale, le choix d’un management bienveillant correspond donc à un investissement dans une organisation qui souhaite garder ses employés, de parier sur eux dans la durée, au même titre que la formation par exemple.
Le management par la bienveillance a des conséquences positives rapidement observables, comme la baisse significative du taux de départ (turnover) ou l’augmentation de la productivité des équipes. Il est par ailleurs un outil pour faire chuter l’absentéisme, les arrêts maladies à répétition et aide à prévenir les risques psycho-sociaux liés au travail comme le burn-out ou le bore-out.
Quatre exemples de management par la bienveillance
- Mettre en place l’écoute active : un manager bienveillant est capable d’empathie et est en mesure de comprendre ce que ressentent ses collaborateurs. Par-delà les éléments purement factuels, intégrez une dimension émotionnelle importante dans sa manière de gérer les personnes. Concrètement, il peut s’agir de prendre des nouvelles d’un proche malade du salarié par exemple.
- Valoriser le travail effectué. La reconnaissance de son travail par ses pairs est un élément important du bien-être au travail. Soyez capable de dire votre plaisir du travail fourni et même votre fierté si cela est authentique.
- Admettez le droit à l’erreur. Si vous attendez que vos collaborateurs sachent faire preuve d’initiative, la possibilité d'échouer est à intégrer.
- Avoir de l’élégance dans ses mots et dans ses gestes : un manager bienveillant n’a pas besoin de rudoyer pour être respecté. Evitez au maximum les expressions connotées et adoptez la gestuelle appropriée lors de votre communication.
Grâce à ces quatre bonnes pratiques, vous devriez voir rapidement les effets bénéfiques du management bienveillant arriver !