De plus en plus d’entreprises cherchent l’épanouissement de leurs salariés au travail. En effet, de nombreuses études ont montré qu’un employé heureux dans son environnement professionnel est plus efficace et plus productif, et qu’il a beaucoup moins tendance à aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs.
Pour mettre en place les conditions d’un réel bien-être dans l’entreprise, une nouvelle fonction a vu le jour : Chief Happiness Officer, ou en français, chef du bonheur au travail. Quel est ce nouveau métier ?
L’origine du Chief Happiness Officer
Au début des années 2000, de universités prestigieuses comme Harvard ou le MIT ont mené des études démontrant la corrélation entre la proportion de salariés heureux au sein d’une organisation et le niveau de performance de cette dernière. Par exemple, un salarié heureux est en moyenne deux fois moins malade, six fois moins absent et neuf fois plus loyal.
C’est pour cette raison que le bien-être et le bonheur sont devenus des sujets importants aussi bien pour les employés – c’est plutôt évident – mais également pour les entreprises, qui ont choisi d’investir sur ces sujets.
Le premier Chief Happiness Officer a vu le jour à la demande de Tony Hsieh, fondateur de la société Zappos (site de e-commerce de chaussures), qui se désigna lui-même à ce poste ! Dans son livre Delivering Happiness, il érige le bonheur en principe de management de manière pragmatique. Ce principe s’est ensuite diffusé jusqu’à atteindre la France au début de l’année 2015.
A quoi sert un Chief Happiness Officer ?
Généralement, le CHO n’a pas de fiche de poste précise. Son rôle consiste avant tout à s’approprier les valeurs de l’entreprise et de s’assurer de la motivation des employés en s’assurant qu’ils disposent de tout ce qui leur permettra de bien s’acquitter de leur tâche... avec le sourire si possible.
Pour cela, il essaiera de casser la routine quotidienne en organisant des sessions de détentes (yoga, danse, méditation) ou de regroupements conviviaux (petits déjeuners, célébrations des réussites de l’entreprise, levée de fonds, etc.).
En partageant ces moments, l’employé a le sentiment de faire partie d’un groupe soudé, ce qui renforce sa motivation.
Le Chief Happiness Officer peut aussi améliorer directement l’espace de travail en aménageant des espaces adéquats, par exemple, en s’occupant de la décoration. Il peut aussi encourager la personnalisation des espaces de travail.
Etes-vous convaincu de l’utilité du poste de Chief Happiness Officer ? Avez-vous le projet d’en embaucher un ? Dites-le nous dans les commentaires.