Qui n’a jamais remis au lendemain quelque chose ? Ou s’est laissé penser « je ferai ça plus tard » ? Et le lendemain devient le surlendemain puis la semaine prochaine jusqu’à l’extrême limite où l'on n’a plus le choix. La procrastination est l’affaire de tous, au travail ou à la maison. Nous allons essayer de comprendre pourquoi on repousse ce qu’on doit faire et comment en finir avec la procrastination.
Demain ne meurt jamais
En général, ce ne sont pas les choses agréables que l'on remet à plus tard. On peut distinguer trois catégories d’événements qui sont source de procrastination :
- quelque chose de désagréable ou d’inintéressant,
- quelque chose qui nous fait peur
- ou quelque chose qu’on ne connaît pas.
On comprend facilement qu’on évite une tâche qui nous est désagréable ou sans intérêt. Qui n’a jamais repoussé son tour de vaisselle ? Seulement, ce n’est pas en évitant cette tâche qu’elle disparaîtra. Trois solutions s’offrent à vous dans ce cas : la déléguer quand c’est possible, penser au soulagement que vous aurez de l’avoir fait ou la planifier de manière formelle pour ne plus pouvoir l’éviter.
Déléguer ou planifier
Face à quelque chose qui nous fait peur, comme par exemple un nouveau projet pour lequel on ne se sent pas à la hauteur, la procrastination peut avoir un effet très négatif. Repousser l’échéance n’amoindrit en rien l’appréhension mais elle peut créer bien d’autres problèmes. Face à une tâche que vous appréhendez, le plus simple est d’en discuter que ce soit avec des amis ou des collègues qui vous apporteront si ce n’est de l’aide, au moins une vision différente. Vous pouvez aussi dépasser cette peur par la planification concrète de votre tâche. L’action tend à faire disparaître l’appréhension.
Enfin, on a tendance à repousser quelque chose qu’on ne sait pas comment appréhender. Votre responsable vous demande un rapport sur vos concurrents en Chine alors que vous ne connaissez pas du tout ce marché. Vous ne savez pas par quel bout commencer. Deux solutions s’offrent à vous : se lancer peu importe l’angle d’attaque de votre tâche ou diviser la tâche en plusieurs grandes parties pour y voir plus clair. Surmontant vos appréhensions premières et l’action appelant l’action, votre procrastination ne sera plus qu’un ancien souvenir.
La règle des deux minutes
Si malgré tout, vous continuez à procrastiner, pourquoi ne pas essayer la règle des deux minutes ? Dans les faits, certaines tâches que nous repoussons ne prendraient guère plus de deux minutes. Alors pourquoi ne pas le faire tout de suite et ce sera fait ? Deux minutes ne sont pas un si grand sacrifice mais beaucoup peut être fait ainsi. Et pour ce qui dure plus de deux minutes ? Il suffit d’user de ces deux minutes pour se motiver et se mettre en action car une fois qu’on est lancé, les choses sont plus faciles à faire. Par exemple, vous souhaiteriez lire davantage mais vous ne trouvez jamais le temps. Vous avez forcément deux minutes. Prenez donc un livre et commencez la première page !
Mettre en place une méthode de travail peut aussi être la solution pour limiter la procrastination : découvrez notre article sur le sujet.