Avant toute chose et qu’on se le dise, les éléments indiqués dans cet article sont des tendances. Elles permettent d’avoir une idée de ce que les membres des nouvelles générations peuvent souhaiter, il n’en reste pas moins qu’une communauté est composée d’individus, tous différents. Ainsi, lorsque vous rencontrez un membre de ces nouvelles générations, prenez avant tout le temps de le connaître et évitez de lui prêter des d’intentions.
Les nouvelles générations, plus précisément appelées les « générations Y et Z » sont aujourd’hui bien actives dans le monde de l’entreprise. Avec une approche différente de celle des générations précédentes… et elles sont bien décidées à l’affirmer !
Leurs ambitions remettent en cause les « anciens » modèles, et annoncent la fin d’un chapitre, au profit d’un nouveau monde co-construit ensemble. À la clé : la volonté de trouver du sens, de l’utilité, la remise en question de la hiérarchie, le désir de sauver la planète, l’envie de variété dans les missions, et l’exigence de transparence. Un challenge pour les entreprises et les managers !
Comment agir (sans tarder) et activer les leviers efficients pour séduire et fidéliser ces nouveaux talents ? Une affaire de co-création et d’intelligence collective.
Le monde change et les organisations doivent s’adapter pour bâtir ensemble les organisations de demain.
Quelques chiffres clefs
- Y et Z : 1 actif sur 2 en 2020
- 75 % de la population mondiale en 2025
- 43 % des 18-35 ans considèrent qu’ils ne bénéficient pas d’une communication transparente dans leur entreprise
- 32 % des jeunes déclarent pouvoir quitter leur travail du jour au lendemain « facilement » s’ils n’étaient pas satisfaits
- 55 % s’imaginent freelances
- 44 % ignorent s’ils veulent exercer le même métier toute leur vie
- 8/10 considèrent l’entreprise comme un lieu de vie convivial propice à l’échange et à l’apprentissage
Rappel : Quelles sont les différentes générations ?
Portrait des 4 générations actuelles dans les organisations
Nouvelles générations, sortons des clichés !
- « Ils sont allergiques à l’autorité »
49 % des jeunes sont d’accord pour conserver des niveaux hiérarchiques, à la seule condition d’avoir confiance en leur manager !
- « Ils sont fainéants »
Ils veulent simplement travailler dans des entreprises ayant des valeurs qui leur correspondent :
- 25 % d’entre eux privilégient les entreprises fun.
- 23 % privilégient les entreprises innovantes.
- 22 % privilégient les entreprises éthiques.
- 20 % privilégient les entreprises internationales.
- « Ils n’ont pas d’ambition »
Ils ont le goût du challenge et sont prêts à tout donner pour atteindre leurs objectifs : 72 % d’entre eux veulent être fiers d’eux-mêmes.
- « Ils n’ont plus envie d’apprendre »
27 % des jeunes citent les savoirs comme un atout de l’entreprise pour les attirer. Ils assimilent l’entreprise à un lieu d’apprentissage et leur soif de variété traduit avant tout une forte envie de découvertes et d’apprentissage continu.
Les grandes forces de ces nouvelles générations
Dans l’un de nos articles précédents, nous nous étions demandé quelles pouvaient être les conséquences de la génération Y en tant que futurs leaders.
Aujourd’hui et si l’on va un peu plus loin, et pour mieux les « cerner », voici une compilation des grands traits de caractères (d’un point de vue professionnel) de ces dernières générations.
Définition du travail pour ces jeunes générations
Pour ces nouvelles générations, le travail s’inscrit dans un projet accordant plus de place :
- à la réalisation de soi,
- à l’évolution de carrière,
- et à l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle.
- D’une fonction statutaire, le travail est passé à une fonction existentielle.
Au-delà du Sens (avec un grand "S"), les jeunes générations veulent se sentir utiles et maîtriser leur quotidien.
La crise sanitaire qu’a connu le monde récemment et le travail à distance massif (toutes générations confondues !) qu’elle a engendré permet de dégager de nouveaux enjeux pour les organisations et leurs modes de fonctionnement. Entre autre et particulièrement, on peut se demander si l’écart de pratiques entre les nouvelles générations et les précédentes s’est creusé ou réduit ? Notamment en termes de nouvelles technologies et d’outils en ligne.
« Un collaborateur qui s’engage est celui qui ne se sent pas considéré comme une ressource mais plutôt comme une richesse » et c’est finalement vrai, quelle que soit la génération =) !