Le travail, source d’oppression ou d’épanouissement ? Éternel débat "philosophique"… Et si nous changions de regard sur le travail ?
Le travail, esclavage moderne ?
Quand j’ai entendu lors d’un repas en famille que « le travail c’est de l’esclavage moderne », j'ai répliqué que le travail pouvait aussi contribuer à notre bien-être et notre développement personnel ! Ma réponse a suscité beaucoup d’étonnement auprès de mes interlocuteurs, qui n’avaient visiblement pas la même vision… Je me suis donc interrogée sur cette différence radicale de perception : quel est notre rapport au travail ?
En étymologie, le mot "travail" provient du latin "tripaliare" qui signifie "tourmenter, torturer avec le trepalium" (un instrument utilisé par les Romains). Au 12ème siècle, il désignait aussi une souffrance physique ou psychologique.
Au niveau de l'Histoire, la révolution industrielle et l'émergence du taylorisme au 19ème siècle ont accentué les effets négatifs, notamment avec l'apparition des métiers à tâches répétitives dans les usines. Plusieurs auteurs et philosophes ont dénoncé les conditions de travail, le comparant à une forme d'"aliénation" ou même de "domination". Les Temps Modernes de Charlie Chaplin sorti en 1936 illustre bien cette époque...
Alors, le constat est-il le même au 21ème siècle ?
Une évolution de la perception du travail
La gouvernance des organisations est en pleine mutation. Les salariés ne sont plus perçus comme de simples ressources exécutantes, ils sont considérés comme des individus en tant que tel, avec leur propre identité et valeurs. Ils sont intégrés à la gouvernance et à la prise de décisions, pour favoriser leur implication et leur adhésion au projet d’entreprise. Le bonheur en entreprise est de plus en plus abordé, et même associé à la performance !
Les nouvelles générations ont tendance à avoir un nouveau rapport au travail. Selon l’étude de l’institut Viavoice « Les jeunes de 18 à 30 ans face à un travail en mutation » publiée en 2017, 55% des sondés considèrent leur activité professionnelle comme une source d’épanouissement, contre 33% qui le perçoivent comme une contrainte. Près de 80% déclarent d’ailleurs qu’ils ont en une conception nouvelle par rapport à leurs parents ! Ils ont aussi de nouvelles attentes vis à vis de l’entreprise. D’après l’étude de Deloitte sur la Génération Y sortie en 2016, près de 9 jeunes sur 10 considèrent que « la réussite d'une entreprise devrait être mesurée sur des critères allant au-delà des seuls résultats financiers ». Ils recherchent ainsi des missions valorisantes en accord avec leurs valeurs.
Enfin, les nouvelles technologies transforment peu à peu les emplois. Les robots remplacent progressivement les métiers avec des tâches répétitives. Le temps gagné grâce à l’intelligence artificielle sera sûrement dédié à des tâches à plus haute valeur ajoutée.
Faire grandir les personnes
Et si c'était avant tout un moyen de faire grandir les Hommes ? Chez Relyance, nous mettons notre énergie au service de cette idée ! Tous les métiers peuvent devenir plus gratifiants grâce un management horizontal et une bonne organisation du travail, afin de donner l’opportunité à chacun de bien faire ses missions et s’épanouir. Une vision partagée apporte du sens, ainsi qu’une motivation supplémentaire. Impliquer les collaborateurs dans la gouvernance favorise la fierté d’appartenance, le sentiment de reconnaissance et la confiance en soi et son équipe.
Et vous, comment envisagez-vous votre travail ?