Le bonheur au travail est aujourd’hui une préoccupation majeure des directions des ressources humaines. Il a en effet été prouvé scientifiquement qu’un salarié heureux serait plus performant dans son travail. Selon la Fabrique Spinoza, qui se présente comme le « think-tank du bonheur citoyen », seules 5 % des études scientifiques démontrent une corrélation négative entre le bonheur et le travail.
Pour répondre au défi du bonheur au travail, l’employeur, comme le salarié, peuvent trouver une grande quantité de conseils, de techniques, de méthodes et d’indicateurs.
Parmi ces derniers, l’IRB (Indice relatif de bonheur) est le seul qui évalue le bonheur du point de vue direct des répondants en explorant et déterminant leurs attitudes, attributs, caractéristiques et comportements.
Selon la dernière enquête de l’IRB, le bonheur au travail tourne autour d’un certain nombre de facteurs.
Les cinq facteurs les plus importants ont un lien direct avec l’emploi.
1) Pouvoir se réaliser pleinement : 36% des personnes interrogées expriment leur souhait de pouvoir s’accomplir dans leur travail.
2) Avoir de relations saines avec ses collègues de travail : 29% indiquent ainsi que les interactions sociales sur le lieu de travail ont un lien direct avec leur niveau de bonheur.
3) Avoir une juste rémunération : 11% des réponses ont trait au salaire et au fait qu’il soit proportionnel avec la quantité et la qualité du travail effectué.
4) Avoir de la reconnaissance de la part de son employeur : 10% des mentions portent sur le management et plus particulièrement sur la reconnaissance de ce dernier vis-à-vis de ses collaborateurs.
5) Avoir des responsabilités à la hauteur de ses compétences : 10% des interviewés trouvent dans l’exercice d’un management adapté à leur savoir-faire une source importante de travail.
Ces cinq réponses sont autant d’indicateurs qui mettent spécifiquement en avant l’importance des relations de travail tout en relativisant l’impact de la rémunération sur le sentiment de bien-être des salariés.
Les employés insistent également sur la notion d’équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle. Pour aller plus loin dans cette analyse, on peut donc ajouter d’autres indicateurs mis en avant par l’étude d’IRB.
6) Ne pas avoir à faire passer leur travail avant leurs amis
7) Ne pas avoir à faire passer leur travail avant famille
8) Ne pas avoir à faire passer leur travail avant leur loisirs
9) Ne pas avoir à faire passer leur travail avant leur couple
10) Ne pas avoir à faire passer leur travail avant leur santé
Vérifier le niveau de charge de travail, instaurer un climat de confiance entre les acteurs de l’entreprise… sont autant de facteurs qui contribuent au bonheur en entreprise.
