Dans une dynamique RSE, les organisations ont pour beaucoup avancé dans la digitalisation des pratiques afin de réduire l’utilisation du papier. C’est un premier pas effectivement mais nous réalisons aujourd’hui que le numérique aussi a un impact environnemental à prendre en compte. Afin de compléter cette belle initiative de digitalisation, voyons comment limiter maintenant la pollution numérique.
1. Maximiser la durée de vie de vos appareils
Dans un contexte actuel de consommation, il est en réalité plus écologique de conserver votre matériel informatique (pc, tablettes, smartphones…) le plus longtemps possible et de préférer les réparer que les remplacer. En effet et selon l’ADEME, “passer de 2 à 4 ans d’usage pour une tablette ou un ordinateur améliore de 50% son bilan environnemental ».
Pour prendre soin de vos appareils et maximiser leur durée de vie vous pouvez adopter de bons réflexes comme par exemple de ne les charger que lorsque la batterie est totalement vide ou d’ôter la poussière accumulée à leur surface car une fois à l’intérieur elle peut créer de faux-contacts.
2. Acheter du matériel reconditionné
Dans une même logique que le point précédent, il est préférable pour l’environnement de se fournir en appareils reconditionnés plutôt que d’en acheter des neufs.
3. Optimiser le nombre d’équipements
Il s’agit d’éviter de cumuler la possession en nombre d’appareils (pc fixe, pc portable, smartphone, tablette, montre connectée…) pour optimiser l’utilisation d’un nombre réduit d’entre eux car certains consomment moins d’énergie : une tablette par exemple consommerait 5 à 15 Kwh par an contre 120 à 250 Kwh sur la même durée pour un ordinateur fixe. Pour cela, définissez clairement vos besoins avant d’acheter du matériel informatique afin de limiter la possession de gadgets.
4. Éteindre les équipements dont on n’a plus besoin et préférer le mode « économie d’énergie »
Cette bonne pratique parle d’elle-même. Il est donc important d’éteindre (complètement, pas uniquement en veille) les équipements dont on n’a pas besoin. Pour exemple, si vous travaillez sur votre ordinateur fixe, il n’est pas nécessaire de conserver le pc portable en veille sur le bureau. Vous pouvez également automatiser l’extinction des multiprises sur lesquelles sont branchés les appareils afin qu’elle s’éteignent après votre départ du bureau.
5. Adopter de bonnes pratiques de gestion des mails
A l’heure ou la communication est tant facilitée, on a tendance à transmettre les informations à un maximum de personnes sans toujours se poser la question de la pertinence. Au-delà d’une pollution mail croissante dans les organisations, cela aurait un impact non négligeable puisque selon l’ADEME toujours, “un mail envoyé à 10 destinataires multiplie par 4 son impact environnemental”. Vous pouvez donc réduire cette pollution en limitant le nombre de destinataires de vos mails, en allégeant ces derniers (pièces jointes conséquentes etc.) et en nettoyant régulièrement vos boîtes de réception.
6. Adopter une navigation internet éco-responsable
L’ADEME nous précise que “une recherche d’une minute sur Internet consomme 100 watts sur un ordinateur fixe (soit 1,66 Wh), 20 watts sur un ordinateur portable (soit 0,33 Wh), quelques watts sur une tablette, et encore moins sur un téléphone”. Pour minimiser votre impact, préférez entrer directement l’adresse du site dans la barre URL, ajouter les sites que vous consultez régulièrement dans vos favoris, réfléchir à la pertinence de vos mots clés avant de lancer une recherche, fermer les onglets que vous ne consultez plus, utiliser la touche retour ou votre historique pour revoir une page consultée récemment ou encore télécharger les vidéos que vous souhaitez visionner plutôt que de le faire en ligne.
Vous pouvez également opter pour un navigateur web moins énergivore comme Ecosia ou Lilo.
Ce sont finalement de petits gestes, comme souvent, qui peuvent permettre à grande échelle une économie d’énergie non-négligeable. Et bonus : nombre de ces bonnes pratiques sont également de bonnes pratiques organisationnelles notamment en ce qui concerne la navigation internet et la gestion de la boîte mails.