Pour les employeurs comme pour les employés, un changement en entreprise est un événement dont la gestion peut s’avérer très complexe depuis l’instant de son annonce jusqu’à sa mise en œuvre. Si pour les premiers il s’agit d’un passage nécessaire pour améliorer les compétences, cela peut ne pas être vu d’un bon œil par les derniers, et cela peut engendrer certains troubles. La meilleure chose à faire donc pour réussir la conduite du changement, c’est de procéder avec tact afin que la situation soit bien vécue d’un côté comme de l’autre.
Quels sont les différents comportements à adopter vis-à-vis d’un changement ?
Un changement au sein d’une entreprise implique généralement une modification modérée ou radicale de son mode de fonctionnement, et chaque partie impliquée doit pouvoir jouer sa partition.
1 – L’attitude du gestionnaire
La conduite du changement en entreprise nécessite la prise en compte d’un certain nombre de facteurs, et surtout l’observation d’une conduite appropriée.
Avant de se lancer
Avant d’engager le processus, il est important de prendre le temps nécessaire pour cerner les tenants et les aboutissants qu’impliquerait cette modification du fonctionnement de l’entreprise. Il faut pouvoir anticiper l’impact que ce changement aura sur le personnel afin de disposer des arguments nécessaires et prévoir les solutions adéquates.
Pendant le processus
Une fois l’annonce faite, les éventuelles difficultés surmontées et le train mis en marche, l’employeur se doit de gérer la conduite du changement en étant à la fois au four et au moulin. Monter au front avec ses travailleurs et suivre avec eux toutes les étapes du processus aura pour effet de les galvaniser tout en les aidant à mieux s’adapter à la nouvelle situation qui s’impose.
À la fin du processus
Lorsque le nouveau mode de fonctionnement sera effectif à tous les niveaux de l’entreprise, il est important de mettre en évidence aux yeux de tous les bénéfices engendrés. Il ne faut donc pas hésiter à féliciter et à encourager tout un chacun pour les efforts consentis en vue du bon déroulement du processus de changement.
2 – L’attitude de l’employé
Bien qu’une modification de la manière de fonctionner de l’entreprise signifie souvent la suppression de certaines de ses habitudes ou de nouvelles contraintes de travail, l’employé se doit d’adopter une attitude réaliste.
À l’annonce
Si la première réaction est généralement une attitude de rejet, il faut surtout éviter de s’enfermer dans sa coquille en se refusant à toute négociation. Le mieux à faire est de rester aussi ouvert d’esprit que possible afin de mieux comprendre les avantages que l’on peut tirer de la situation, et si l’occasion s’en présente, exprimer clairement ses craintes.
Au cours du processus
Une fois que l’employé aura compris toutes les implications de la conduite du changement, et qu’il aura accepté le processus, il serait bien qu’il s’implique de façon effective dans sa bonne marche. Pour ce faire, il lui suffira simplement de jouer correctement le nouveau rôle qu’on lui aura confié.
Conclusion
Au regard des implications de la conduite du changement en entreprise, il est important de tenir compte en amont comme en aval, de tous les facteurs nécessaires à une transition sans heurts. Le processus exige donc une participation active de tous les acteurs de la société, et le suivi des différentes recommandations devrait permettre à tout un chacun de mieux vivre ledit changement.
