Qui refuse de progresser finira par reculer : telle pourrait être la devise de toute entreprise qui hésite à innover.
Un environnement de disruption
Comme le déclarait récemment Emmanuel Macron durant les préparatifs aux débats sur la loi Nouvelles Opportunités Economiques, « l’innovation et la disruption font partie de notre paysage et de notre futur ».
Nombreuses sont les entreprises qui, de crainte que le changement ne vienne à modifier radicalement un marché dont le processus a jusque-là fait ses preuves, y voient tout autre chose que la simple nouveauté présentée par ce concept.
Le marché du low-cost a été pionnier en la matière en 1991. En effet, les grandes compagnies nationales du transport aérien ont toisé avec dédain ces avions de Ryanair, les voyant comme des marchands de rêve. Depuis, chacun a pu constater l’ouverture offerte à la concurrence et les effets bénéfiques de cette épopée visionnaire. Avec EasyJet, qui les a suivis de peu, ils détiennent à ce jour un quart des parts du marché aérien intra-européen, dépassant les leaders en place.
L’innovation pour gagner… ou ne pas perdre
Si la modernité apporte son lot de questionnement, il n’en demeure pas moins que sans elle toute entreprise est un jour ou l’autre condamnée à se voir dépassée.
Même des entreprises établies depuis des décennies, comme dans le monde du jouet, sont en perpétuelle recherche de fonctions interactives et de nouveaux acteurs. Avec la concurrence de l’Internet, tous sont à l’affût des phénomènes de mode.
Ainsi en va-t-il de l’informatique, l’électronique entre autres, même les objets du quotidien ne cessent de nous présenter des modèles derniers cris ou avec caractéristiques rajoutées.
Avec le e-commerce en pleine ascension, une entreprise est condamnée à innover si elle ne veut pas mourir d’inanition. Elle doit penser sans cesse à se renouveler pour faire face à la concurrence et rester dans le coup, voire prospérer.
